Au 1er janvier 2024, la ZFE n'admettra plus les véhicules classés Crit'Air 4
Au sein de la zone à faibles émissions (ZFE) instaurée dans la partie centrale de l'agglomération lyonnaise, les véhicules particuliers les plus polluants (Crit'Air 5 et non classés) ne pouvaient déjà plus circuler depuis le 1er janvier 2023. Conformément au calendrier de la loi Climat et Résilience, la règlementation s'étend aux Crit'Air 4 à partir du 1er janvier 2024.
Améliorer durablement la qualité de l'air
La Métropole de Lyon a créé une ZFE le 1er janvier 2020, pour améliorer la qualité de l'air que nous respirons et respecter enfin les normes réglementaires en vigueur depuis 2008. Initialement destinée aux poids lourds et aux utilitaires légers des professionnels, la ZFE s'applique progressivement aux véhicules les plus polluants des particuliers, dont elle limite ou interdit la circulation. Sur le territoire de la Métropole de Lyon, la ZFE s'applique à tout ou partie des communes de Lyon, Caluire-et-Cuire, Villeurbanne, Bron et Vénissieux. Elle intégrera à compter du 1er janvier 2024 certaines voies rapides structurantes comme la M6/M7, le boulevard Laurent Bonnevay et le boulevard périphérique Nord de Lyon (BPNL).
Circulation et stationnement interdits pour les Crit'air 4
Depuis le 1er janvier 2023, les particuliers détenteurs d'un véhicule classé Crit'Air 5 ou non classé ne pouvaient déjà plus circuler dans la ZFE. À partir du 1er janvier 2024, la règlementation s'étendra aux véhicules Crit'Air 4. Ces derniers sont âgés d'au moins 18 ans (1ère immatriculation avant le 1er janvier 2006). Les véhicules Crit'Air 3 seront concernés à partir du 1er janvier 2025, les véhicules Crit'Air 2 à partir du 1er janvier 2028. Les restrictions de la ZFE s'appliquent, sauf dérogation, en circulation et en stationnement sur voirie, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
Pour ne laisser personne sans solution, la Métropole vous accompagne
Si vous décidez de remplacer votre véhicule ancien en faveur d'un véhicule propre, vous pouvez bénéficier de la prime à la conversion et/ou du bonus écologique accordés par l'État. Depuis 2022, la Métropole abonde ces aides nationales pour les Grands-lyonnais qui habitent ou travaillent dans la ZFE. Elle peut verser jusqu'à 3 000 € de plus, en fonction de critères de revenus (près de 80% des foyers sont éligibles compte tenu de leur revenu fiscal de référence par part) et du type de véhicule acheté : voiture électrique ou Crit'Air 1, vélo électrique ou vélo cargo, deux-roues motorisé électrique. Le reste à charge reste limité, surtout pour les petits véhicules.
En savoir + sur les aides de la Métropole
Des dérogations pour continuer à circuler temporairement
Pour accompagner l'entrée en vigueur de la ZFE et répondre à de nombreuses situations particulières, la Métropole a instauré des dérogations pour les personnes en situation de handicap, pour ceux qui utilisent occasionnellement leur voiture (petits rouleurs, moins de 52 jours de circulation par an au sein de la ZFE) ou même tout simplement pour ceux qui auront besoin de plus de temps pour s'adapter aux nouvelles règles (en changeant de véhicule ou en adoptant de nouvelles solutions pour leurs déplacements quotidiens
Un service de conseil personnalisé
Les changements à venir vous posent question ou vous inquiètent ? Quelles que soient les situations individuelles, la ZFE est l'occasion de s'interroger sur nos habitudes de déplacement, mais aussi de solliciter un avis expert sur les alternatives possibles (TCL, TER, vélo, covoiturage, autopartage...). Toutes sont en plein développement ! Dans cette optique, la Métropole de Lyon met à votre disposition l'équipe des conseillers de son Agence des Mobilités, basée 120 rue Masséna à Lyon. Ces conseillers vous recevront sur place ou à distance (visio), pour vous aider à établir un diagnostic de vos déplacements, vous orienter vers les aides et dérogations auxquelles vous pouvez prétendre et réfléchir avec vous aux solutions alternatives pouvant convenir à vos besoins.
Sans attendre, n'hésitez pas à découvrir le fonctionnement de la ZFE en consultant le site officiel : zfe.grandlyon.com.
> Pour toute question, le centre de contact de la Métropole est joignable au 04 78 63 40 00 (de 9h à 12h et 13h30 à 16h).
Vignette Crit'Air : elle est obligatoire !
La présence d'une vignette Crit'Air - collée et visible sur le pare-brise de votre véhicule à deux ou quatre roues – est une obligation pour circuler au sein d'un périmètre ZFE. Les voitures sans vignette s'exposent à la même amende que celles dont la circulation n'est plus autorisée (65€). La vignette Crit'Air permet aux véhicules d'être identifiés selon la quantité de polluants (particules fines, dioxyde d'azote...) qu'ils rejettent dans l'atmosphère (performances nominales qui peuvent être dégradées par un mauvais entretien), du moins polluant (Crit'Air 0) au plus polluant (Crit'Air 5).
Elle permet également d'effectuer les contrôles sur les véhicules qui sont autorisés ou non à circuler dans les différentes ZFE présentes sur le territoire national et/ou Européen. Elle est facile à obtenir sur le site officiel suivant : www.certificat-air.gouv.fr (prix 2023 : 3€72 envoi compris).
Attention : méfiez-vous des intermédiaires et des sites frauduleux.
La Ville de Saint-Genis-Laval est concernée par le risque d'inondation du ruisseau du Nant, situé dans le bassin versant de l'Yzeron. Le Nant est canalisé; il longe la Zone Industrielle du Favier.
Le phénomène d'inondation susceptible de se produire est une crue de type rapide.
> Retrouvez l'arrêté du 18 septembre 2023 reconnaissant l'état de catastrophe naturelle des inondations et coulées de boue du 03 juin 2023.
Télécharger de document justificatif.
Le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire a relevé par arrêté paru au Journal officiel du 5 décembre 2023 le passage du niveau de risque d'infection du virus influensza de « modéré » à « élevé ».
Le passage en risque élevé généralise sur l'ensemble du territoire les mesures de prévention suivantes :
• Claustration ou protection par des filets des oiseaux détenus dans des établissements de moins de 50 volailles ou des oiseaux captifs (basses-cours, zoos, ...) ;
• Mise à l'abri et protection de l'alimentation et de l'abreuvement des oiseaux dans les établissements détenant plus de 50 volailles ;
• Équipement obligatoire des véhicules destinés au transport de palmipèdes de plus de trois jours au moyen de bâches ou équivalents empêchant toute perte significative de plumes et duvets par un camion plein ou vide ;
• Interdiction de rassemblement de volailles et oiseaux captifs ;
• Interdiction de compétition de pigeons voyageurs jusqu'au 10/04/24 ;
• Restriction aux transports d'oiseaux appelants et interdiction de lâcher de gibier à plumes de la famille des anatidés.
L'ensemble des mesures applicables est décrit dans l'arrêté ministériel du 25 septembre 2023.
Ces mesures de prévention viennent en complément de la campagne de vaccination obligatoire lancée depuis le 1er octobre pour les élevages commerciaux de plus de 250 canards.
La vaccination des canards, la surveillance, la biosécurité sont les trois piliers complémentaires de prévention de l'IAHP.
Les organisations professionnelles agricoles, la fédération départementale de la chasse, les éleveurs, vétérinaires ont également été informés de cette élévation de risqu
L'encéphalites à tiques, une maladie (trop) présente dans la région, en effet une récente étude de Santé publique France a mis en évidence de nombreux cas (27 des 71 cas recensés en France entre mai 2022 et mai 2023).Cette maladie peut atteindre le système nerveux (cerveau et moelle épinière) et entraîner des complications graves. Elle se transmet principalement à l'homme par morsure de tique.
Parce que tout le monde est concerné et plus particulièrement les professionnels travaillant dans la nature, les agricultures et les amateurs d'activités en plein-air, voici quelques bons réflexes pour se protéger des tiques :
> porter des vêtements et chaussures couvrants
> rester sur les sentiers et éviter les herbes hautes
> s'examiner régulièrement le corps et les vêtements
> vérifier le pelage des animaux de compagnie
> ne pas écraser la tique ni la tuer, utiliser un tire-tique (disponible en pharmacie)
> avoir un tire-tique et du désinfectant sur soi
Consulter rapidement un médecin en cas de symptômes et ou plaque rouge.
Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de l'ARS
Le Département, les communes du Rhône et l'ensemble des habitants doivent poursuivre leurs efforts pour lutter contre cette plante allergisante.
L'ambroisie supporte mal la concurrence végétale. Il est donc possible d'empêcher son apparition en veillant à ne pas laisser de terre dénudée en mai-juin-juillet.
Une fois qu'elle est sortie de terre, il faut la détruire : en l'arrachant (avec des gants) ou en la fauchant (pour les grandes surfaces), en prenant garde de se protéger du pollen en août-septembre (lunettes, masque...).
Chacun est responsable sur les terrains qu'il occupe ou qu'il gère :
> les collectivités publiques sur les terrains publics,
> les propriétaires privés sur leurs parcelles,
> les lotisseurs ou les entreprises sur les chantiers,
> les agriculteurs sur les terrains agricoles.
L'arrêté préfectoral n°2000-3261 du 20 juillet 2000 est très clair : les propriétaires, locataires, ayant-droits ou occupants à quelque titre que ce soit, les exploitants agricoles, les maîtres d'oeuvre de chantiers et les gestionnaires de domaines publics sont tenus de :
• prévenir la pousse d'ambroisie (sur les terres rapportées ou remuées)
• nettoyer et entretenir les espaces où pousse l'ambroisie
Attention : en cas de non respect de cette règle, les maires sont autorisés à intervenir à la place des personnes concernées et à leurs frais.
Si vous détectez de l'ambroisie sur votre terrain, le premier réflexe doit être de l'arracher ! Si les quantités sont trop importantes, ou si vous repérez un terrain infesté, vous devez prévenir immédiatement le propriétaire, locataire, gestionnaire ou la municipalité afin qu'une action soit entreprise.
L'ambroisie est très répandue dans la région Rhône-Alpes et l'allergie touche environ 12 % de la population rhônalpine.
La dernière étude de l'ARS Rhône Alpes (agence régionale de santé) démontre que cette épidémie représente une dépense de santé d'environ 20 millions d'euros.
Ce constat conforte les actions entreprises par l'État qui, sous l'égide du ministère de la santé, prépare un projet de loi imposant l'arrachage de l'ambroisie sous peine de sanctions.
D'autre part, les chercheurs sont prêts à démontrer que l'ambroisie serait en passe de dépasser les acariens en tant qu'agent infectieux provoquant l'asthme.
- sa hauteur est variable : de taille modeste (10 cm) sur des terrains secs et sur les bords des route, elle peut atteindre jusqu'à 1.50 m, en buissons, sur tout autre terrain.
- les tiges de l'ambroisie sont dressées, sillonnées en longueur, souvent velues et ramifiées ;
- les feuilles de l'ambroisie sont très découpées, minces, vertes des deux côtés. Elles sont opposées à la base et alternées en haut de la tige ;
- les fleurs de l'ambroisie sont vert pâle et se dressent en épis à partir du mois de juillet ;
- la racine d'ambroisie est grêle.
Elle se développe sur terre dénudée, retournée ou transportée par l'homme : terrains résidentiels, agricoles (intercultures, jachères), chantiers publics ou privés, voies de communications, terrains délaissés ou en friche.
C'est son pollen, très volatile, qui provoque les allergies. Il est disséminé par le vent en août-septembre et peut parcourir plusieurs dizaines de kilomètres.