Saint-Genis-Laval a la chance d'être l'une des seules communes à avoir son territoire en partie couvert par deux ENS, sur la vingtaine existant dans la métropole.
Un Espace Naturel Sensible est une compétence de la Métropole de Lyon, qui délègue la gestion aux communes, via une convention de partenariat et de financement. Cela permet la mise en place de nombreuses actions. Les objectifs pour le plateau des Hautes-Barolles pour 2023-2027 sont clairs : aménager des mares, planter des haies, gérer les conflits d'usages, faire découvrir le territoire et ses enjeux (sensibiliser, accueillir des animations pédagogiques pour tout public) et renforcer les liens avec les agriculteurs.
À travers cette exposition co-financée par la Métropole de Lyon, vous pourrez notamment saisir l'importance des mares ainsi que la richesse de son écosystème ! L'ENS compte déjà 5 mares mises en place par la Ville et la Métropole sur les 10 visées d'ici 2027. Vous pouvez dès à présent aller les voir, l'une d'entre elle accueille même un panneau pédagogique à destination du public et des associations naturalistes. N'ayez crainte des moustiques, les grenouilles et les libellules se chargeront de les éliminer.
L'ENS est ouvert au public, contrairement à d'autres espaces protégés où l'accès est plus limité. Il est traversé par plusieurs sentiers de balades comme le sentier de Sacuny, qui serpente le bois du même nom et qui traverse également champs et vergers. Le sentier de Pressin offre lui une balade à travers les prairies, les pâturages et les cultures. Il débute aux abords du fort de Côte Lorette. Prenez le temps de vous imprégner de ce lieu chargé d'histoire. Enfin, profitez du sentier de la Clé des champs, un aller-retour du nord au sud qui surplombe le centre-ville et offre des panoramas saisissants sur la vallée du Rhône. Admirez aussi l'Observatoire de Lyon, symbole de l'ancienne activité astronomique de Saint-Genis-Laval.
> Pour découvrir les itinéraires, c'est par ici (https://www.saintgenislaval.fr/74-balades-et-sentiers.htm) !
L'ensemble des photographies réalisées par Léa Collober et Sandra Bérénice Michel, photographes naturalistes professionnelles, est le fruit d'un long travail de plusieurs mois demandant patience et observation. Mais qui sont les yeux derrière les clichés ?
Fille d'un photographe naturaliste, Léa Collober a été bercée dès son plus jeune âge dans l'univers de la photographie et de la nature, de sa faune et sa flore à l'état sauvage. Imprégnée par ce milieu, Léa partage sa passion depuis près de 5 ans sur ses réseaux sociaux au travers de diverses vidéos à la fois ludiques et esthétiques, où nous pouvons la voir parler de faune locale et des méthodes pour l'observer en tout discrétion (lien vidéos YouTube).
Sa priorité : sensibiliser, faire découvrir et connaître cette biodiversité pour mieux protéger les espèces locales qui disparaissent silencieusement sous nos yeux ! Vous pouvez notamment retrouver son travail dans plusieurs reportages tels que : La mulette perlière, de Yann Arthus Bertrand, ou encore dans l'exposition photo Les oiseaux des jardins, à l'Eco-centre de Bourgogne.
> Funfact : Léa porte une passion particulière aux araignées sauteuses et saltiques, à tel point qu'elle y consacre une bonne partie de son temps pour un futur documentaire !
Née en Côte d'Ivoire, c'est à l'âge de 14 ans, en France que Sandra décide de prendre le chemin de la randonnée pédestre, pour combler le manque de « nature sauvage » dans laquelle elle s'exprimait en Afrique. C'est ainsi, en gambadant, en observant la nature que l'attrait pour la photographie s'est accentué : il fallait immortaliser ces paysages, et les partager.
Détentrice d'un diplôme d'animatrice nature, de télépilote drone et bien d'autres, c'est après moult chasse aux orages, treks, voyages et découverte du terrain que Sandra s'inscrit sur différents territoires au travers de reportages engagés tels que : Alpes : Étude & témoignage, sur l'influence du retour du Loup gris sur son aire en Beaufortain ou Occitanie : Reportage Grand site de France - Canal du midi (Impact de l'arrachage des platanes qui bordent le Canal, coexistence entre activités humaines & biodiversité).
Ses priorités : protéger le vivant par la transmission, s'inscrire dans un parcours respectueux de notre environnement autant que possible en tant que simple spectatrice du vivant ayant la chance de pouvoir vous en témoigner.
Funfact : Sandra pouvait passer des heures à traquer la faune sauvage, sans un bruit, en pleine brousse, dans les forêts ou encore pieds nus dans les mangroves.
La Métropole de Lyon finance à 100% les actions mises en œuvre dans le cadre de l'Espace Naturel Sensible, que ce soit des actions d'investissement (aménagements de mares, haies, sentiers, nichoirs…), mais aussi de fonctionnement (animations pédagogiques grand public et scolaire).