La danse est intimement liée à la musique qui l'accompagne.
Venez redécouvrir les différentes formes musicales qu'elle a engendré du XVIIème siècle à nos jours, au son du violon et de l'orgue.
Présente dans la plupart des cultures (peut-être toutes...?) et à toutes les époques, la danse est intimement liée à la musique qui l'accompagne.
Ce programme se construit autour de différentes formes musicales qu'elle engendre, du XVIIème siècle à nos jours.
La danse innerve une grande partie de la musique des XVII et XVIIIe siècle et donne naissance à plusieurs formes comme la passacaille, la gavotte ou la gigue - on retrouve cette dernière dans la pièce ouvrant ce programme. La sicilienne, d'expression pastorale, se développe aussi à cette époque.
Fauré en reprend le principe dans sa Suite de Pelleas et Melisande, un peu plus de deux siècles plus tard. Nous l'adaptons ici pour violon et orgue.
Pour d'autres compositeurs, l'inspiration vient de la musique folklorique ou traditionnelle, comme pour Bartók et Dvořák ou Jehan Alain, qui, lors de l'Exposition coloniale de 1932, découvre des musiques africaines et asiatiques. Agni est une divinité principale du culte védiste (et hindouiste) liée au Feu et inspire ces deux danses à Agni Yavishta. Quant à Radulescu et Saint-Saëns, ils se tournent vers le Moyen-Âge, de deux manières différentes. Radulescu emprunte la forme de l'estampie, danse rapide du XIIème siècle aux formules répétitives. Saint-Saëns écrit pour sa part une valse à l'humour mordant, sarcastique, déjantée, qui donne vie aux danses macabres, genre pictural répandu à la fin du Moyen-Âge.